Quel ne fut pas ma joie, lundi, de trouver sur ma table un petit bocal à l'air suspect. Autant dire que le collègue avec qui je travaillais ce jour là, lui, l'a regardé d'un air circonspect. Mais peu importe, moi j'étais ravie : des ferments à kéfir!!!
Techniquement, les ferments à Kéfir sont des bactéries rassemblées en cristaux d'un blanc opaque. Ces dernières se nourrissent du sucre de la préparation, la faisant ainsi fermenter. On obtient ainsi une limonade finement pétillante et peu sucrée en 24 à 72 heures selon la température de votre intérieur.
J'ai lu que pour savoir quand la fermentation est complète, il faut se fier aux figues, qui flotteront dans le bocal à ce moment là.
La recette est très simple, et il faut peu d'ustensiles.
J'ai choisi d'utiliser des bocaux d'1,5 L pour y mettre un volume d'1 L. Garder un peu de place aux gaz liés à la fermentation me semble une bonne idée pour éviter une explosion. Mais j'ignore pour l'instant si une telle place ne nuira pas à la gazéification de la boisson. Je corrigerais en fonction des résultats.
Pour un volume d'1 L d'eau, il faut :
1 rondelle d'agrume
1 figue ou l'équivalent en quantité de n'importe quel autre fruit sec
4 carreaux de sucre
On laisse donc reposer jusqu'à la remontée complète des figues. Puis on filtre le produit grâce à une passoire au maillage fin. On jette les fruits, on rince les granules à l'eau claire et fraîche (l'eau chaude les tuerait. N'oublions pas qu'il s'agit tout de même d'organismes vivants), et on embouteille notre production. Les bouteilles à limonade artisanale sont idéales pour ça. Conçut pour résister à la pression à l'intérieur de celles-ci.
On conservera bien entendu le kéfir au frais. Quelques granules auront probablement pu passer le maillage de la passoire. La fermentation continuera donc dans la bouteille. Au frais, cette fermentation se fera de manière ralentie. Attention donc : plus vous attendez pour boire le kéfir, et plus vous avez de chance de prendre une douche au débouchage de la bouteille.
Et maintenant, que faisons nous de nos ferments? Et bien, on a le choix : soit on commence une nouvelle production, soit on les conserve.
Pour une conservation courte (soit un repos de courte durée en vu de les réutiliser très prochainement) : les mettre après leur rafraîchissement dans un petit bocal d'eau sucrée dans une proportion de 20 à 40 gr de sucre pour un litre d'eau. Il faut changer l'eau régulièrement (1 fois par jour normalement, mais ils en mourront pas si vous oubliez un jour).
Pour une conservation longue : les mettre après leur rafraîchissement dans un récipient hermétique et les placer ainsi au congélateur. Ils peuvent survivre dans ces conditions pendant une durée d'un an environ. Il suffira juste de les décongeler à l'air ambiant ou en les passant sous l'eau le moment venu. Pas de micro-onde ou d'eau chaude pour la décongélation!!! Vous les tueriez (et adieu le bon kéfir).
Si tout va bien, les grains de kéfir vont grossir et donc prendre plus de place. Vous pourrez donc en offrir à vos amis et à vos proches, et cela vous permettra également d'en garder un peu d'avance au congélateur au cas où ceux que vous utilisez venaient à mourir.
On notera enfin que le kéfir est très bon pour le transit intestinal (et il paraît pour plein d'autres choses) et qu'il est délicieux avec un trait de sirop!
Merci à Monsieur D. pour ce gentil cadeau qui me va droit au coeur.
Je suis écolo
et je ne me soignerai pas!
jeudi 5 mai 2011
lundi 2 mai 2011
Je suis écolo et je ne me soignerai pas!
Voilà! Tout est dit! Sauf que je ne suis pas encore une écolo pure et dure. J'ai le déclic, le désir, les idées mais j'ai beaucoup de chemin à parcourir. "Petit à petit, l'oiseau fait son nid" dit-on. Avait-il prévu de le faire avec toutes les saloperies qui nous entourent? Prévoyait-il d'y mettre un tapis en cellophane, un large bouchon de bouteille pour en faire un parasol, et d'utiliser enfin un joli filet à échalotes pour tenir le tout? J'en doute.
A l'heure où l'on nous parle de développements durables, n'est-il pas temps d'y re-penser dans notre vie de tous les jours? Du solide, qui tiendra des années! Du verre, du bois, des matières naturelles qui seront 100% biodégradables ou recyclables.
Et, là, vous regardez autour de vous et vous vous dites : Ok. Elle est mignonne mais je fais comment?
Moi, j'ai regardé tous les trucs jetables autour de moi et je me suis dit : "Mais comment on faisait avant?"
C'est bête hein? Mais tellement vrai. Certains crieront au scandale. Revenir en arrière! Elle est folle! Non. J'ouvre les yeux et ce que je vois ne me plait vraiment pas. A mon sens, le progrès qui nous nuit n'en est pas un. J'ai conscience que pour certaines personnes, ce ne sera pas possible. Rythme de vie trop effréné, boulot, enfants, absence de jardin...
Vivre écolo, ça a aussi un coût. Mais si le bénéfice est plus grand, n'en vaut-il pas le coup?
Alors moi, comme mon oiseau cité plus haut, je vais essayer de faire mon nid en limitant au plus tout ça. Tout ce "jetable" qui étouffe la terre, la mer, et leurs habitants respectifs. Pour moi, pour eux qui n'ont pas de voix pour se faire entendre, pour les enfants que je n'ai pas encore, pour vos enfants grandissant ou à venir...
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